Nous pourrions définir la guerre froide par une citation de Raymond Aron trouvée dans Le Grand Schisme publié en 1948 : « Paix impossible, guerre improbable ». Raymond Aron est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français du XXe siècle.
« Paix impossible » insinue que dans ce contexte-ci, la paix mondiale est inimaginable. En effet, les systèmes politiques, les idéologies des deux nations, américaines et soviétiques, sont trop opposées pour pouvoir coexister de manière pacifique. Il y aura deux bords politiques mis en opposition dans cette guerre froide : capitalisme contre communisme.
« Guerre improbable » désigne un autre aspect important de cette période de tension. Notons d’abord que le mot « improbable» ne signifie pas impossible. Il y a de nombreux risques qui peuvent mener à l ‘explosion des tensions. Cependant nous n’abordons pas une guerre habituelle mais « nucléaire ». Un conflit d’une telle envergure n’engendrerait que la destruction de l’Humanité. De plus, il y a de nombreux moments de tensions entre les deux belligérants. Nous pouvons donner plusieurs exemples comme le mur de Berlin construit en 1961, la crise des missiles de Cuba de 1962 ou encore la Guerre du Vietnam de 1959 à 1975.
La guerre froide est caractérisée par le fait qu’il n’y a pas de date précise annonçant la fin de l’état de paix. Cependant les hostilités entre les deux pays sont officialisées avec le discours du 12 mars 1947 d’Harry S. Truman, président des États-Unis de 1945 à 1953, dans lequel il annonce les deux « doctrines » qui partagent le monde en deux camps aux valeurs incompatibles. Ce discours est suivi du rapport d’Andreï Jdanov, homme politique soviétique, en 1948 lors de la conférence de Szlarska-Poreba (Pologne). On estime aussi que plusieurs dates peuvent désigner la fin de la guerre froide comme en 1991, par exemple, avec la chute de l’URSS et la démission de Gorbatchev, secrétaire du Parti communiste de 1985 à 1991.
Pour notre Travail Personnel Encadré (TPE), nous avons choisi de prendre ces dates car notre filmographie s’étend du début des années 1950 jusqu'à 1991. C’est pourquoi nous considèrerons la chute de l’Empire Soviétique comme étant la fin de la guerre froide.
Dans cette guerre froide, il y a deux bords : les États-Unis et l’URSS. Chacun a des idéologies bien fondées ; c’est sûrement cela qui a provoqué cette guerre. Les États-Unis sont capitalistes et dans ce contexte ont été dirigés par neuf présidents : de Harry Truman (1945 à 1953) à George Bush (1989 à 1993). L’URSS est communiste et a été dirigé par 6 Secrétaires du Parti communiste : de Joseph Staline (1924 à 1953) à Mikhail Gorbatchev (1985 à 1991). Durant 44 ans, de nombreux présidents ont été à la tête des pays et chacun a contribué à la guerre froide, d’une manière ou d’une autre.
Après avoir abordé le contexte historique, nous allons nous intéresser au thème principal de notre TPE qui est le cinéma. Celui-ci naît à la fin du XIXe siècle avec l’invention du cinématographe des frères Lumières. En quelques années, le cinéma fait parti du langage courant et apparaît alors les films. Les Américains avaient d’ores et déjà exploité la force des films au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le pouvoir tsariste commença aussi à produire des films de propagande à partir de la Première Guerre mondiale. Le cinéma, ou le « septième art », a été très important au cours de la guerre froide car les réalisateurs, ou même les dirigeants politiques, l’ont utilisé pour essayer de faire passer des messages au spectateur, à la nation. En effet, la guerre froide fut aussi une guerre d’images.
Durant cette guerre froide, il y a eu de nombreux évènements marquants, autant du point de vue historique que du point de vue cinématographique. Ces évènements ont été retranscrits et ont influencé le cinéma de cette époque.
Dans ce TPE, nous allons étudier le cinéma pendant la guerre froide. Quelle est l’influence de la guerre froide sur le cinéma anglo-saxon et soviétique ? Nous avons décidé d’étudier des films anglo-saxons et soviétiques pour avoir deux points de vue différents sur ce conflit. Dans un premier temps, nous allons étudier en quoi le cinéma est une forme de propagande puis, nous verrons que le cinéma peut servir de critique.
« Paix impossible » insinue que dans ce contexte-ci, la paix mondiale est inimaginable. En effet, les systèmes politiques, les idéologies des deux nations, américaines et soviétiques, sont trop opposées pour pouvoir coexister de manière pacifique. Il y aura deux bords politiques mis en opposition dans cette guerre froide : capitalisme contre communisme.
« Guerre improbable » désigne un autre aspect important de cette période de tension. Notons d’abord que le mot « improbable» ne signifie pas impossible. Il y a de nombreux risques qui peuvent mener à l ‘explosion des tensions. Cependant nous n’abordons pas une guerre habituelle mais « nucléaire ». Un conflit d’une telle envergure n’engendrerait que la destruction de l’Humanité. De plus, il y a de nombreux moments de tensions entre les deux belligérants. Nous pouvons donner plusieurs exemples comme le mur de Berlin construit en 1961, la crise des missiles de Cuba de 1962 ou encore la Guerre du Vietnam de 1959 à 1975.
La guerre froide est caractérisée par le fait qu’il n’y a pas de date précise annonçant la fin de l’état de paix. Cependant les hostilités entre les deux pays sont officialisées avec le discours du 12 mars 1947 d’Harry S. Truman, président des États-Unis de 1945 à 1953, dans lequel il annonce les deux « doctrines » qui partagent le monde en deux camps aux valeurs incompatibles. Ce discours est suivi du rapport d’Andreï Jdanov, homme politique soviétique, en 1948 lors de la conférence de Szlarska-Poreba (Pologne). On estime aussi que plusieurs dates peuvent désigner la fin de la guerre froide comme en 1991, par exemple, avec la chute de l’URSS et la démission de Gorbatchev, secrétaire du Parti communiste de 1985 à 1991.
Pour notre Travail Personnel Encadré (TPE), nous avons choisi de prendre ces dates car notre filmographie s’étend du début des années 1950 jusqu'à 1991. C’est pourquoi nous considèrerons la chute de l’Empire Soviétique comme étant la fin de la guerre froide.
Dans cette guerre froide, il y a deux bords : les États-Unis et l’URSS. Chacun a des idéologies bien fondées ; c’est sûrement cela qui a provoqué cette guerre. Les États-Unis sont capitalistes et dans ce contexte ont été dirigés par neuf présidents : de Harry Truman (1945 à 1953) à George Bush (1989 à 1993). L’URSS est communiste et a été dirigé par 6 Secrétaires du Parti communiste : de Joseph Staline (1924 à 1953) à Mikhail Gorbatchev (1985 à 1991). Durant 44 ans, de nombreux présidents ont été à la tête des pays et chacun a contribué à la guerre froide, d’une manière ou d’une autre.
Après avoir abordé le contexte historique, nous allons nous intéresser au thème principal de notre TPE qui est le cinéma. Celui-ci naît à la fin du XIXe siècle avec l’invention du cinématographe des frères Lumières. En quelques années, le cinéma fait parti du langage courant et apparaît alors les films. Les Américains avaient d’ores et déjà exploité la force des films au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le pouvoir tsariste commença aussi à produire des films de propagande à partir de la Première Guerre mondiale. Le cinéma, ou le « septième art », a été très important au cours de la guerre froide car les réalisateurs, ou même les dirigeants politiques, l’ont utilisé pour essayer de faire passer des messages au spectateur, à la nation. En effet, la guerre froide fut aussi une guerre d’images.
Durant cette guerre froide, il y a eu de nombreux évènements marquants, autant du point de vue historique que du point de vue cinématographique. Ces évènements ont été retranscrits et ont influencé le cinéma de cette époque.
Dans ce TPE, nous allons étudier le cinéma pendant la guerre froide. Quelle est l’influence de la guerre froide sur le cinéma anglo-saxon et soviétique ? Nous avons décidé d’étudier des films anglo-saxons et soviétiques pour avoir deux points de vue différents sur ce conflit. Dans un premier temps, nous allons étudier en quoi le cinéma est une forme de propagande puis, nous verrons que le cinéma peut servir de critique.