1- Une mise en garde contre l'arme nucléaire
Après la Seconde Guerre mondiale, le cinéma pouvait servir de propagande pour faire passer des idées, des messages auprès du grand public. À cette époque, le nucléaire fait peur et les réalisateurs ou dirigeants politiques utilisent les films pour montrer les dangers de l’arme nucléaire.
L’industrie cinématographique a comme intention de montrer le danger des armes sur la planète. Pour cela, il va plus loin que ce que les gens peuvent imaginer : montrer ce qu’il peut se passer si l’un des pays en conflit (les États-Unis et l’URSS) utilise l’arme nucléaire. Pour cela, le cinéma va montrer la fin ; c’est-à-dire les conséquences possibles de ces armes. Il commence par montrer la surface de la planète détruite dans La planète des singes et va jusqu’à l’apocalypse qui va détruire la Terre comme dans Le secret de la planète des singes ou Dr Folamour.
Le film The Planet of the Apes (La Planète des singes) a été réalisé en 1968 par Franklin J. Schaffner. C’est un film américain de science-fiction. C’est l’histoire d’un vaisseau spatial qui voyage à la vitesse de la lumière et qui se crashe sur une planète en l’an 3978. L’équipage survivant est constitué de trois personnages : George Taylor (Charlton Heston), John London (Robert Gunner) et Thomas Dodge (Jeff Burton). Ils découvrent que la planète est dominée par des singes évolués et intelligents, doués de parole. L’homme est à l’état primitif, agissant comme des animaux : ils ne parlent pas, ils sont très peu vêtus. Le personnage principal, Taylor, est capturé par les singes alors que les autres membres de l’équipage sont tués ou lobotomisés. Quand il réussit enfin à s’échapper, il découvre que la planète, jusque là surnommée « la planète des singes » est en fait la Terre qui a été détruite par la bombe atomique. Dans ce film, Taylor, découvre la statue de la liberté à moitié enfouie sous le sable, abandonnée ...
Beneath the Planet of the Apes (Le Secret de la planète des singes) est un film américain de Ted Post réalisé en 1970. C’est également un film de science-fiction. Ce film est la suite de La planète des singes, qui met en scène des adorateurs de la bombe nucléaire. Les personnages sont des survivants de la bombe qui sont devenus télépathes. A la fin du film, Taylor, en mourant, enclenche la bombe : cela mène inexorablement à la fin du monde. Ce film a marqué un grand nombre de personnes l'ayant vu. Cela leur a montré qu'une éventuelle destruction de la planète Terre était possible.
Dr Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb (Dr Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe) est un film américain de Stanley Kubrick réalisé en 1964. L’histoire raconte qu’un général américain décide de lancer des avions contenant des bombes nucléaires sans en parler au gouvernement vers l’URSS. L’Etat s’en rend compte et prend comme décision d’arrêter le général et essaye de détourner les avions de leur cible. Dans ce film, un seul avion portant une bombe nucléaire n’a pas réussi à être détourné et déclenche malheureusement la bombe sur le territoire d’URSS. Cela crée une apocalypse qui va détruire la planète. De nombreux films montrent cette fin tragique qu’aucune personne n’espère.
Le cinéma montre également une autre forme de dangerosité de ces armes : à qui elles sont confiées. Elles peuvent être confiées à des personnes inquiétantes comme avec le personnage du Docteur Folamour dans le film cité auparavant. Ce personnage est un savant fou, ce qui peut rendre la situation beaucoup plus inquiétante que si les armes étaient prises en main par des scientifiques, des gens de confiance ...
Le cinéma utilise des
étrangers pour montrer un regard extérieur sur la situation. Ce regard permet
de marquer davantage le public car ce dernier est sûrement aveuglé. Il a besoin
d’un autre point de vue. Le regard d’un étranger peut permettre de rétablir une
vérité. Le cinéma met en scène des extraterrestres qui sont des êtres qui
n’existent pas. Bien qu’ils soient fictifs, ils peuvent apporter plus
d’authenticité dans le message.
C’est le cas du film The day the Earth Stood Still (Le jour où la terre s’arrêta), film américain réalisé en 1951 par Robert Wise. Au cours de ce film, un vaisseau spatial se pose à Washington aux États-Unis. Cet engin contient des extraterrestres. Leur mission sur terre est de prévenir le monde d’arrêter leur utilisation des armes car cela pourrait nuire à la planète Terre et celles aux alentours. Dans cette œuvre, il n’y a pas d’apocalypse mais des extr-terrestres viennent prévenir les dirigeants politiques du monde entier du danger que représentent les armes de plus en plus sophistiquées des humains. Pour cela, l'étranger venant du ciel convoque tous les présidents, rois et reines et leur explique les risques qu’ils prennent en déployant leur armement.
C’est le cas du film The day the Earth Stood Still (Le jour où la terre s’arrêta), film américain réalisé en 1951 par Robert Wise. Au cours de ce film, un vaisseau spatial se pose à Washington aux États-Unis. Cet engin contient des extraterrestres. Leur mission sur terre est de prévenir le monde d’arrêter leur utilisation des armes car cela pourrait nuire à la planète Terre et celles aux alentours. Dans cette œuvre, il n’y a pas d’apocalypse mais des extr-terrestres viennent prévenir les dirigeants politiques du monde entier du danger que représentent les armes de plus en plus sophistiquées des humains. Pour cela, l'étranger venant du ciel convoque tous les présidents, rois et reines et leur explique les risques qu’ils prennent en déployant leur armement.
2- Un cinéma post-apocalyptique
Pour porter le message du
danger du nucléaire, nous avons évoqué quelques films montrant le monde avant
les explosions. Maintenant, nous allons montrer qu’il existe des films décrivant le monde après l’explosion
nucléaire ; que ce soit des films anglo-saxons ou soviétiques. C’est un moyen
efficace pour faire peur aux gens, et aussi aux dirigeants. Certaines personnes
refusent peut-être de voir la vérité en face car la guerre froide peut paraître
inactive. Mais elle cache en réalité l’existence du nucléaire et par conséquent
ses dangers.
Certains films essayent de décrire la situation après les explosions des armes nucléaires pour marquer au maximum le public qui refuse de voir la réalité telle qu’elle est.
C’est le cas du film soviétique Письма мёртвого человека (Lettres d’un homme mort) réalisé en 1986 par Constantin Lopouchanski. On suit un savant prix Nobel de sciences qui après une explosion atomique s’est réfugié dans les sous-sols d’un musée avec sa femme mourante et d’autres survivants. Cet homme n’hésite pas à braver le couvre-feu pour sortir en espérant trouver quelque chose pour survivre. Ce film montre réellement les conséquences de cette bombe. Pour cela, le réalisateur met en scène une ville dévastée où les cadavres, jonchant le sol, se mêlent aux ruines des immeubles. Nous assistons à un abominable spectacle apocalyptique.
Certains films essayent de décrire la situation après les explosions des armes nucléaires pour marquer au maximum le public qui refuse de voir la réalité telle qu’elle est.
C’est le cas du film soviétique Письма мёртвого человека (Lettres d’un homme mort) réalisé en 1986 par Constantin Lopouchanski. On suit un savant prix Nobel de sciences qui après une explosion atomique s’est réfugié dans les sous-sols d’un musée avec sa femme mourante et d’autres survivants. Cet homme n’hésite pas à braver le couvre-feu pour sortir en espérant trouver quelque chose pour survivre. Ce film montre réellement les conséquences de cette bombe. Pour cela, le réalisateur met en scène une ville dévastée où les cadavres, jonchant le sol, se mêlent aux ruines des immeubles. Nous assistons à un abominable spectacle apocalyptique.
Quand à Taylor, le personnage principal du film La planète des singes, il découvre la statue de la liberté détruite, enfouie sous le sable, complètement abandonnée : il comprend alors que la Terre a subit une explosion nucléaire.
Сталкер (Stalker), un film soviétique réalisé par Andreï Tarkovski en
1979. Dans ce film, un passeur tente de faire passer deux personnes dans la
Zone, un endroit redouté de tous, dont on ne connait pas la nature : peut-être
une bombe nucléaire, une météorite, une invasion d’extraterrestres ... Après de
multiples obstacles, les protagonistes arrivent à leur but : un endroit nommé
La chambre. C’est un lieu mystérieux qui, d’après des légendes, exauce les vœux
les plus chers ... Ce film montre un monde perdu, abandonné et détruit.
Tous ces mondes détruits reflètent les conséquences d’une éventuelle destruction d’une ville, d’un pays voire même du monde. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé le 26 avril 1986 en Ukraine à Tchernobyl. La centrale Lénine a eu un accident nucléaire. Cette catastrophe a engendré de graves conséquences au plan économique, politique, sanitaire et écologique. Sur le plan social, plus de 250 000 personnes ont dû être évacuées en Biélorussie, Ukraine et Russie et ont été déracinées de leurs terres. Au niveau économique, il y a eu de nombreuses pertes agricoles, forestières ... Nous comprenons donc que le cinéma par le biais de certains films, de toutes nationalités, anticipe ce qu’il peut arriver si par malheur un engin nucléaire détruit une partie ou toute la Terre. Dans certains cas, ces prémonitions se révèlent être juste puisqu’elles se passent vraiment dans la vie réelle.
Et enfin, le cinéma veut aussi faire passer comme message que l’homme n’est pas forcément bon, que c’est lui qui agit et que ce sera lui le responsable, si par malheur une catastrophe nucléaire arrivait. Par conséquent, la destruction du monde sera de sa propre faute.
En effet, le film Lettres d’un homme mort montre que le seul vrai ennemi de l’Homme est l’Homme lui-même. La conception d’armes de plus en plus puissantes et destructrices condamne l’Humanité. Le réalisateur Constantin Lopouchanski remercie d’ailleurs, dans le générique, le Comité de Scientifiques Soviétiques pour la paix contre la menace nucléaire et cite également le manifeste Russel-Einstein : « Devant nous, nous attendent si nous faisons le choix, le progrès continu dans la joie, la connaissance et la sagesse. Choisirons-nous au contraire la mort, parce que nous ne pouvons oublier nos querelles ? Nous lançons un appel d’êtres humains à êtres humains : rappelez-vous de votre humanité et oubliez le reste. ». Ce manifeste a été écrit en 1955 par Bertrand Russell et Albert Einstein ; il mettait en avant les dangers créés par les armes nucléaires.
Tous ces mondes détruits reflètent les conséquences d’une éventuelle destruction d’une ville, d’un pays voire même du monde. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé le 26 avril 1986 en Ukraine à Tchernobyl. La centrale Lénine a eu un accident nucléaire. Cette catastrophe a engendré de graves conséquences au plan économique, politique, sanitaire et écologique. Sur le plan social, plus de 250 000 personnes ont dû être évacuées en Biélorussie, Ukraine et Russie et ont été déracinées de leurs terres. Au niveau économique, il y a eu de nombreuses pertes agricoles, forestières ... Nous comprenons donc que le cinéma par le biais de certains films, de toutes nationalités, anticipe ce qu’il peut arriver si par malheur un engin nucléaire détruit une partie ou toute la Terre. Dans certains cas, ces prémonitions se révèlent être juste puisqu’elles se passent vraiment dans la vie réelle.
Et enfin, le cinéma veut aussi faire passer comme message que l’homme n’est pas forcément bon, que c’est lui qui agit et que ce sera lui le responsable, si par malheur une catastrophe nucléaire arrivait. Par conséquent, la destruction du monde sera de sa propre faute.
En effet, le film Lettres d’un homme mort montre que le seul vrai ennemi de l’Homme est l’Homme lui-même. La conception d’armes de plus en plus puissantes et destructrices condamne l’Humanité. Le réalisateur Constantin Lopouchanski remercie d’ailleurs, dans le générique, le Comité de Scientifiques Soviétiques pour la paix contre la menace nucléaire et cite également le manifeste Russel-Einstein : « Devant nous, nous attendent si nous faisons le choix, le progrès continu dans la joie, la connaissance et la sagesse. Choisirons-nous au contraire la mort, parce que nous ne pouvons oublier nos querelles ? Nous lançons un appel d’êtres humains à êtres humains : rappelez-vous de votre humanité et oubliez le reste. ». Ce manifeste a été écrit en 1955 par Bertrand Russell et Albert Einstein ; il mettait en avant les dangers créés par les armes nucléaires.
Certains films mettent en
avant la folie des hommes. Ainsi, dans La
planète des singes, Taylor dit lors de sa découverte de la statue de la
liberté détruite : « [...] 2 000 ans plus tard, nous étions revenus sur la Terre.
Ce monde de cauchemar, c’est la Terre [...] les criminels ! Ils l’ont fait
sauter leurs bombes ! [...] les fous. ». Contrairement à ce film, l’œuvre Stalker met en scène des personnages qui
eux-mêmes changent et deviennent fous. Dans La chambre, les masques tombent et
on découvre les véritables intentions de chacun. Nous voyons les personnes
sages qui préfèrent détruire ce lieu qui peut être dangereux à l’avenir et
d’autres personnages qui deviennent complètement folles ; comme par exemple
dans ce film, l’écrivain finit par s’identifier au sacrifice du Christ.