Le cinéma est un moyen
idéal pour faire passer un message en touchant le public le plus large. Pendant
la guerre froide, les deux gouvernements n'hésitent pas à utiliser ce média
populaire pour amener un maximum d'individus à adhérer à leur idéaux, leurs
politiques.
Cela nous amène d'abord, à nous demander de quelle manière le cinéma est-il un outil de propagande. D'après Jacques Ellul[1], la propagande est « l'expression d'opinions ou d'actions effectuées délibérément par des individus ou des groupes visant à obtenir l'adhésion à un système idéologique ». Ici, la propagande est un moyen d'augmenter les sentiments anticommunistes d'un côté et anticapitalistes de l'autre. Il doit cependant respecter plusieurs règles pour être efficace comme celle de la simplicité du film ou l’importance de la musique.
Quand Jean-Pierre Bertin-Maghit[2] dit que « le cinéma est une arme de propagande sociologique d'autant plus importante qu'il se présente comme apolitique et comme un divertissement » : a-t-il totalement raison ? En effet, le cinéma est un divertissement. Cependant, le cinéma est-il vraiment apolitique ? D’une manière ou d'une autre, le réalisateur et les sociétés de production expriment leur point de vue politique. La guerre froide en sera un exemple flagrant puisqu’il s’agit d’une « guerre d’images » au cours de laquelle les réalisateurs créent des films à forte propagande sociologique, c’est-à-dire qu’ils exportent leur culture. Pour les Américains, le « way of life » et pour les Russes, le « réalisme socialiste ». Le cinéma n’est donc pas neutre dès lors que les films tentent d'obtenir l'adhésion du plus grand nombre d'individus possible envers une politique gouvernementale.
D’un point de vue économique, la guerre froide a vu s’opposer deux blocs : les Américains face aux Russes, nous verrons que les Américains ont gagné cet aspect de la guerre grâce à la puissance économique mise aux services du cinéma et à son exportation en masse de sa culture.
Dans une première partie nous montrerons en quoi le cinéma américain et russe s’est avéré un outil utile, voire même essentiel, de propagande. Puis, nous développerons l’aspect économique. Quels moyens financiers les gouvernements ont-ils utilisés pour s’approprier ce média de masse ?
[1] Jacques Ellul est un professeur d’histoire du droit, sociologue, théologien protestant et libertaire français du XXe siècle
[2] Jean-Pierre Bertin-Maghit est un professeur à l’université de Paris 3 du XXIe siècle
Cela nous amène d'abord, à nous demander de quelle manière le cinéma est-il un outil de propagande. D'après Jacques Ellul[1], la propagande est « l'expression d'opinions ou d'actions effectuées délibérément par des individus ou des groupes visant à obtenir l'adhésion à un système idéologique ». Ici, la propagande est un moyen d'augmenter les sentiments anticommunistes d'un côté et anticapitalistes de l'autre. Il doit cependant respecter plusieurs règles pour être efficace comme celle de la simplicité du film ou l’importance de la musique.
Quand Jean-Pierre Bertin-Maghit[2] dit que « le cinéma est une arme de propagande sociologique d'autant plus importante qu'il se présente comme apolitique et comme un divertissement » : a-t-il totalement raison ? En effet, le cinéma est un divertissement. Cependant, le cinéma est-il vraiment apolitique ? D’une manière ou d'une autre, le réalisateur et les sociétés de production expriment leur point de vue politique. La guerre froide en sera un exemple flagrant puisqu’il s’agit d’une « guerre d’images » au cours de laquelle les réalisateurs créent des films à forte propagande sociologique, c’est-à-dire qu’ils exportent leur culture. Pour les Américains, le « way of life » et pour les Russes, le « réalisme socialiste ». Le cinéma n’est donc pas neutre dès lors que les films tentent d'obtenir l'adhésion du plus grand nombre d'individus possible envers une politique gouvernementale.
D’un point de vue économique, la guerre froide a vu s’opposer deux blocs : les Américains face aux Russes, nous verrons que les Américains ont gagné cet aspect de la guerre grâce à la puissance économique mise aux services du cinéma et à son exportation en masse de sa culture.
Dans une première partie nous montrerons en quoi le cinéma américain et russe s’est avéré un outil utile, voire même essentiel, de propagande. Puis, nous développerons l’aspect économique. Quels moyens financiers les gouvernements ont-ils utilisés pour s’approprier ce média de masse ?
[1] Jacques Ellul est un professeur d’histoire du droit, sociologue, théologien protestant et libertaire français du XXe siècle
[2] Jean-Pierre Bertin-Maghit est un professeur à l’université de Paris 3 du XXIe siècle