L'évolution du cinéma est incontestable pendant la guerre froide. S'il démarre propagandiste, il se termine critique sur cette période. En effet, de chaque côté du monde, les cinémas ont suivi un schéma similaire. A l'orée du conflit, la majorité des films ont une tendance propagandiste dans un but de convertir le public. Avec la course aux armements et la paranoïa qui en découle, des films critiquant l'arme nucléaire se multiplient. Enfin, c'est grâce aux guerres périphériques que le cinéma devient plus objectif. On peut probablement penser que les films critiques se sont inspirés des manifestations du mouvement hippie.
Certaines séries de films dégagent cette évolution au sein même de l'industrie cinématographique. Prenons les deux premiers volets de Terminator, série de science-fiction américano-britannique. Le premier est produit en 1984 et réalisé par James Cameron. Dans celui-ci, un robot intelligent, joué par Arnold Schwarzenegger, revient du futur pour éliminer Sarah Connor (Linda Hamilton). Cette machine de guerre pourrait représenter les communistes aux yeux des Américains, symbole de la menace. Cependant dans le deuxième volet sorti en 1991, Terminator n'est plus l'ennemi, il vient au contraire à l'aide du héros. Y aurait-il un espoir d'accord entre les deux nations ? Après tout, nous sommes en 1991, date de la chute de l'URSS. Les paroles de John Connor, interprété par Edward Furlong sont assez significatives : « Pourquoi attaquer la Russie, ce sont nos amis maintenant ? »
La guerre froide s'est donc terminée avec deux chutes : celle du Mur de Berlin en 1989, symbole de la division bipolaire du monde de l'époque ; suivie par la chute de l'Union Soviétique, l'URSS en 1991 avec la démission de Gorbatchev. Il a été considéré comme un élément essentiel au dénouement de la guerre froide, motif pour recevoir le prix Nobel de la paix en 1990.
Aujourd'hui, les États-Unis et la Russie travaillent ensemble pour préserver la paix mondiale. Aujourd'hui, les deux nations sont toujours deux mondes politiques opposés. Les tensions sont encore sous-jacentes. Nous l'avons constaté notamment avec l'annexion de la Crimée par la Russie, en mars 2014. Le cinéma, dans les années 1970/1980, a aidé par son regard critique à mettre fin aux tensions Est/Ouest de la fin du XXe siècle. Il est vrai que des événements contemporains, tel que le conflit ukrainien, pourrait aisément réamorcer des altercations aux ampleurs mondiales. Dans ce cas là, le cinéma prendrait-il les mêmes rôles qu'auparavant ? Avec l'avancée technologique qui permet une meilleure information, est-ce que le cinéma aurait le même pouvoir ? Le spectre de la guerre froide a-t-il permis au public d'évoluer et d'être plus critique devant un écran ?
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas des Américains ni des Russes. Ces dernières années des films américains utilisent encore le symbole russe en tant que menace ou ennemi. Nous pouvons citer plusieurs productions américaines récentes telles que Jack Reacher sorti en 2012 par Christopher Mc Quarrie, dans lequel le méchant est d'origine russe ou encore Die Hard : Belle journée pour mourir, réalisé en 2013 par John Moore. Nous citerons également Gravity, réalisé en 2013 par Alfonso Cuaron, dont la tempête de débris est due à un missile russe. Du côté russe, la presse se fait l'écho d'une volonté du gouvernement d'interdire sur le sol russe les films qui diabolisent le pays. Par exemple, le film Captain America : The first Avenger, réalisé en 2011 par Joe Johnston, s'est vu reformulé en Captain dans trois pays : Russie, Ukraine et Corée du Nord.
Certaines séries de films dégagent cette évolution au sein même de l'industrie cinématographique. Prenons les deux premiers volets de Terminator, série de science-fiction américano-britannique. Le premier est produit en 1984 et réalisé par James Cameron. Dans celui-ci, un robot intelligent, joué par Arnold Schwarzenegger, revient du futur pour éliminer Sarah Connor (Linda Hamilton). Cette machine de guerre pourrait représenter les communistes aux yeux des Américains, symbole de la menace. Cependant dans le deuxième volet sorti en 1991, Terminator n'est plus l'ennemi, il vient au contraire à l'aide du héros. Y aurait-il un espoir d'accord entre les deux nations ? Après tout, nous sommes en 1991, date de la chute de l'URSS. Les paroles de John Connor, interprété par Edward Furlong sont assez significatives : « Pourquoi attaquer la Russie, ce sont nos amis maintenant ? »
La guerre froide s'est donc terminée avec deux chutes : celle du Mur de Berlin en 1989, symbole de la division bipolaire du monde de l'époque ; suivie par la chute de l'Union Soviétique, l'URSS en 1991 avec la démission de Gorbatchev. Il a été considéré comme un élément essentiel au dénouement de la guerre froide, motif pour recevoir le prix Nobel de la paix en 1990.
Aujourd'hui, les États-Unis et la Russie travaillent ensemble pour préserver la paix mondiale. Aujourd'hui, les deux nations sont toujours deux mondes politiques opposés. Les tensions sont encore sous-jacentes. Nous l'avons constaté notamment avec l'annexion de la Crimée par la Russie, en mars 2014. Le cinéma, dans les années 1970/1980, a aidé par son regard critique à mettre fin aux tensions Est/Ouest de la fin du XXe siècle. Il est vrai que des événements contemporains, tel que le conflit ukrainien, pourrait aisément réamorcer des altercations aux ampleurs mondiales. Dans ce cas là, le cinéma prendrait-il les mêmes rôles qu'auparavant ? Avec l'avancée technologique qui permet une meilleure information, est-ce que le cinéma aurait le même pouvoir ? Le spectre de la guerre froide a-t-il permis au public d'évoluer et d'être plus critique devant un écran ?
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas des Américains ni des Russes. Ces dernières années des films américains utilisent encore le symbole russe en tant que menace ou ennemi. Nous pouvons citer plusieurs productions américaines récentes telles que Jack Reacher sorti en 2012 par Christopher Mc Quarrie, dans lequel le méchant est d'origine russe ou encore Die Hard : Belle journée pour mourir, réalisé en 2013 par John Moore. Nous citerons également Gravity, réalisé en 2013 par Alfonso Cuaron, dont la tempête de débris est due à un missile russe. Du côté russe, la presse se fait l'écho d'une volonté du gouvernement d'interdire sur le sol russe les films qui diabolisent le pays. Par exemple, le film Captain America : The first Avenger, réalisé en 2011 par Joe Johnston, s'est vu reformulé en Captain dans trois pays : Russie, Ukraine et Corée du Nord.